Le guillemot de Troïl

Les Gouliennois(es)

La Réserve Ornithologique du Cap Sizun

Régime alimentaire

Sa principale nourriture est constituée de poisson de surface(lançon, hareng) et de plus grande profondeur certains ont été retrouvé coincés dans des filets à – 150 mètres. le Guillemot pêche donc, en apnée, bien sûr, en utilisant ses ailes comme de véritables nageoires.

Nidification

Ces oiseaux nichent sur les îlots et falaises aux corniches assez larges. Il nichent au sein de la Réserve du Cap Sizun sur un seul îlot. La ponte sera d’un œuf unique, sur un site précis (mais pas de nid) bien défendu. Mâle et femelle se relaieront pour le couver pendant près d’un mois, puis l’élevage du jeune se fera en deux temps : dans un premier temps, il sera nourri au nid durant environ trois semaines. Ensuite, le jeune, qui ne pèse alors qu’un quart du poids adulte, se laisse tomber de la falaise, pour apprendre à pêcher avant d’apprendre à voler. Cet élevage en mer est assuré par le père. Le juvénile deviendra indépendant à la fin de l’été.

Déplacements

Sans réellement migrer, le guillemot fréquente en automne la mer d’Iroise, et l’océan Atlantique. Il fut la principale victime (80% des oiseaux touchés) de la marée noire de l’Erika pour cette raison. Le guillemot immature est plus aventureux, mais fréquente la colonie de plus en plus souvent (en prospecteur) au fur et à mesure de sa maturité. Son vol est rectiligne au ras de l’eau. Ainsi, son dos noir lui permet de se faire moins repérer des prédateurs, et son ventre blanc des proies.

Effectifs, évolution

Sur la réserve, les effectifs sont stables depuis quelques années, mais faibles par rapport à ce que la réserve à connu. Cette colonie reste cependant la deuxième plus importante pour la Bretagne, après le Cap Fréhel, bien qu’elle soit situé à l’extrême limite sud de son aire de répartition. Hormis la prédation par le grand corbeau, limitée par les interventions humaines, les causes de sa raréfaction sont externes aux sites de nidification, ce qui rend sa protection difficile. En effet, c’est le premier à pâtir des marées noires et dégazages sauvages, ces derniers étant beaucoup plus meurtriers du fait de leur fréquence. De plus, cet oiseau plongeur se retrouve coincé et donc noyé dans certains filets de pêche.

Réserve Cap Sizun 2003 Statut en France
2003 2004 Bretagne France en danger
nombre de couples 20 20 270 270

Bretagne Vivante-S.E.P.N.B

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