Bibliographie du Cap-Sizun

Par Jo Evenat – https://www.audierne.info

Audierne au fil du temps

 

 

Coups de vent dans le Cap Sizun
Coups de vent en Cap Sizun

Coups de vent en Cap Sizun

Coup de vent dans le Cap Sizun
Préfacé par Xavier de la Gorce, Président de la SNSM, cet ouvrage est la suite de « Sauvetage en Cap Sizun » paru en 2009.
Le premier ouvrage traite de l’histoire du sauvetage, des hommes qui l’on faite et des stations. Il décrit les différents canots qui ont été utilisés par les sauveteurs ainsi que quelques sauvetages.
Dans ce livre sont racontés les plus grands sauvetages qu’ont connus les stations de la pointe de Bretagne, les plus spectaculaires aussi et souvent les plus risqués. Ceux qui ont permis aux canotiers du Cap Sizun de se voir décerner des distinctions prestigieuses. Au cours des 150 années d’existences de leurs stations de sauvetage, 13 interventions ont donné lieu à récompenses pour la totalité des canotiers impliqués. Ces récits sont rapportés ici. Les tempêtes sont souvent à l’origine des naufrages et des sauvetages. Les épisodes tempétueux de 2013-2014 ont été l’occasion de rappeler les tempêtes d’il y a un siècle. Tempêtes qui n’étaient pas moins destructrices et qui, par absence de prévisions, provoquaient de nombreux naufrages et sauvetages.

Par Michel BESCOU


Abécéd’air insolite et humoristique de Bretagne et d’ailleurs
Abécéd'air insolite et humoristique

Abécéd’air insolite et humoristique

Par Mathieu LE BRAS


Le Conventionnel Guesno du Finistere
Le conventionnel Gesno du Finistère

Le conventionnel Gesno du Finistère

Dans les années 1960, en préambule d’un digest de la biographie de Guezno par Jean Savina dans le bulletin municipal d’Audierne, Anselme Marzin évoquait une conversation avec un sien ami, érudit local comme lui, le postier-historien clédinois Daniel Bernard : « Lors de la parution en 1965 du second bulletin municipal d’Audierne, M. Daniel Bernard nous fit la remarque suivante : « Vous parlez de deux citoyens d’Audierne ayant vécu une existence hors série et racontez la vie de Mésonan.

Par Jean SAVINA – Introduction et annexes de Paul CORNEC

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Mais combien de vos contemporains connaissent celle de Guezno? Le petit livre de Jean Savina est épuisé depuis longtemps.» La remarque était exacte, plusieurs personnes, par la suite, nous ont demandé où l’on pouvait se procurer cette brochure. Tenant compte de l’avis de M. D. Bernard, nous avons pensé intéresser les Audiernais en donnant un résumé de cet ouvrage et en espérant que la Société des Amis de Jean Savina en décidera peut-être une réimpression.»

Depuis 1965, ce vœu de l’ancien conseiller municipal de voir rééditer la biographie de Guezno ne s’est pas vu exaucer. Anselme Marzin, et avec lui tous les membres du dernier bureau de la Société des Amis de Jean Savina qui, au sein de la Société Archéologique du Finistère, avaient bien connu de leur vivant l’érudit professeur et auteur, ont aujourd’hui quitté ce monde. Depuis la parution de son dernier ouvrage consacré à la Révolution dans le Cap-Sizun, Paul Cornec a entendu à plusieurs reprises des lecteurs regretter devant lui l’indisponibilité du livre de Jean Savina, édité en 1928, et depuis longtemps introuvable. D’où la présente réédition aux Editions du Cap-Sizun.

La route du Cap

La route du Cap

Adossé à sa grande érudition, Jean Savina, spécialiste de cette période charnière de notre Histoire que constitue la Révolution française, y brosse avec minutie le portrait d’un Audiernais attachant qui fut, tout comme son frère cadet Joseph, considéré à Audierne comme le bienfaiteur de sa ville natale. Le talent de l’auteur, à l’évidence tout acquis à son héros, sait aussi parfaitement agencer la mise en perspective du personnage, de son enfance audiernaise aux années de vieillesse, des allées du pouvoir au long exil belge. Avant de laisser le lecteur s’embarquer dans cette époque pleine de bruit et de fureur, Paul Cornec a souhaité apporter, en guise de préface, quelques précisions ou développements suggérés par certains passages du livre. Les documents fournis en annexe procèdent aussi de cette démarche d’étoffer, de nuancer, parfois de questionner, l’œuvre originale de Jean Savina.

La vie de Mathieu Guezno peut apparaître comme une suite de séquences opposées. En effet, les tableaux qui jalonnent son existence semblent parfois à des années-lumière l’un de l’autre.

Singulier raccourci entre cette image du jeune paotr Goayen, au misérable havre d’Audierne, s’exerçant à la godille du quai Bolloré à Poulgoazec avec les mousses de son âge, s’exprimant exclusivement en breton, et l’auguste membre du Conseil des Cinq-Cents, drapé dans sa toge à la romaine, siégeant sous les dorures de l’Orangerie de Saint-Cloud, à Paris! Quel étonnant télescopage entre cette cérémonie aux flambeaux, en 1790, sur la Montagne des Capucins d’Audierne, face au bûcher devant lequel le jeune activiste de vingt-sept ans, procureur-syndic de sa commune, renouvelle avec ferveur le serment de fidélité au roi, et cette terrible nuit parisienne du 16 janvier 1793, dans la salle du Manège des Tuileries, au cours de laquelle il condamne à mort Louis Capet! Cruelle confusion entre les efforts du Guezno de la Révolution naissante, tentant de protéger les derniers Capucins du vieux couvent de sa ville natale, et la signature du même, représentant en mission à Rochefort, au bas du règlement inhumain régissant la vie de ces mêmes religieux sur les sinistres pontons-mouroirs. Quel funeste contraste entre le spectacle du représentant du peuple en mission aux armées, empanaché de tricolore, sûr de sa toute-puissance, roulant carrosse de huit chevaux flanqué de quarante hussards, et le vieillard à demi-aveugle rédigeant, à l’automne de sa vie, d’humbles lettres de sollicitation, pleines de regrets, pour implorer du roi son retour d’exil!

A l’évidence, le vote fatidique de Guezno en faveur de la mort de Louis XVI fut le tournant de la carrière publique de Guezno, et de sa vie tout court. Mais ce vote fut-il un geste politique mûrement réfléchi, comme semble le penser son biographe, Jean Savina ? Ou fut-il plutôt un acte manqué, commis sous une pression psychologique intense et dans une atmosphère de terreur telles que de nombreux Conventionnels du Marais, rendus en haut de la tribune pour exprimer publiquement leur vote, prirent la décision inverse de celle qu’ils avaient en bas, une minute plus tôt? La question mérite d’être posée et, dans son introduction au texte de Jean Savina, Paul Cornec s’y attarde.

De même Savina, évoquant la période rochefortaise du Représentant du peuple en mission Guezno, au moment où sévit la Terreur, passe sous silence son rôle, ou plus exactement son désintérêt, pour le sort affreux des prêtres proscrits qui convergent vers Rochefort, et vont bientôt s’y entasser, à bord des pontons de sinistre mémoire. Cette tragédie est-elle à mettre au débit de l’Audiernais, comme n’hésitent pas à le faire certains historiens, qui estiment que son attitude à Rochefort lui «conserve une place parmi les terroristes qui ont causé le malheur de la France»? Ou en est-il totalement innocent?

Autre séquence, autre question: après Rochefort, lors de la signature du traité de La Mabilais aux côtés de Hoche, Guezno fut-il la dupe des Chouans ou, au contraire, chercha-t-il à les abuser? L’introduction revient également sur ces points, et le débat reste ouvert…

Outre l’introduction au texte de Jean Savina, cette réédition contient un second texte de l’auteur, «Audierne à la fin de l’Ancien régime», et de nombreuses annexes, dont un descriptif illustré des biens immobiliers des frères Guezno à Audierne.


La Cornouaille dans tous ses états
La Cornouaille dans tous ses états

La Cornouaille dans tous ses états

Entre la Pointe du Raz et Quimperlé, la Cornouaille déploie la panoplie complète de toute les Bretagnes. Fureur des flots au Raz de Sein ou à Penmarc’h, aimables vallons cultivés du Porzay , vergers de pommiers à Fouesnant, ports tranquilles de Doelan, Brigneau ou Merrien ….. ou encore la mer dans les bois , quand la mérée de l’Odet remonte parmi les arbres.

Jean Failler et Serge Duigou sont nés ici et ne cessent de raconter ce pays dans leurs livres, leurs conférences. Les lire, c’est comme s’assoir, quand deux amis vous disent : « Tiens, écoute » !

Par Serge DUIGOU et Jean FAILLER


Plouhinec Autrefois
Plouhinec autrefois

Plouhinec autrefois

Dans cet ouvrage, en deux tomes, l’auteur traite, par thème, du vécu de ce territoire de 2 800 hectares peuplé aujourd’hui par quelques 4 000 habitants (plus de 6 000 il y a encore un demi-siècle).

Avec lui, nous évoquerons le patrimoine de Plouhinec, l’histoire de ses moulins, ses fours à pain, ses corps de garde, ses casemates ….., mais aussi de ses édifices religieux, sa gare, ses établissements scolaires, ses bâtiments administratifs, ses infrastructures portuaires, ses usines de conserves, sans oublier l’Abri du marin de Poulgoazec, l’abri du canot de sauvetage de Pors Poulhan ……

Par Jean Jacques DOARE

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Claude Bourdon - Jean Jacques Doaré - Jean Claude Hamon

Claude Bourdon – Jean Jacques Doaré – Jean Claude Hamon

Ouvrez la première page et découvrez derrière un premier abord impressionnant de ses deux imposants livres, une présentation claire et organisée. Oubliant l’habituelle chronologie des livres d’histoire, Jean Jacques DOARE et l’association AS3P ont choisi, avec raison, un classement par thème rendant ce travail colossal, accessible à tous. Plus de 10 années de collectes, de recherches : photos, documents personnels ou d’archives abondent et aèrent ce travail d’historien, plus vraiment amateur. Comment choisir l’un des deux livres ? Commencez par les thèmes qui vous attirent le plus ! Voir ci-dessous …… Bruno LEBRETON Plouhinec Autrefois, tome 2, vient de sortir ! Après la sortie en 2006 de « Pointe de Cornouaille 1940-1944 », qui relate l’histoire de cette région pendant l’Occupation et jusqu’à la Libération, Jean-Jacques Doaré avait publié en 2009 « Plouhinec autrefois ».

Celui-ci poursuit le voyage dans le riche passé de la commune à travers ses pêcheurs, les infrastructures de Poulgoazec, ses filles des conserveries, les établissements scolaires ou édifices religieux, la gare, les corps de garde, on peut aussi apercevoir les goémoniers, les marins, les canotiers-sauveteurs de Pors Poulhan, les églises et chapelles, l’urbanisation, la construction du port. Une place est consacrée à la pêche aussi bien du côté de Plouhinec que d’Audierne puisque cela concerne toute la vie sur le Goyen.

plouhinec_autrefois_1La vie locale est évoquée par ses fêtes et ses compétitions sportives mais aussi par la vie des paysans, des commerçants et des artistes. Les écoles; les églises, Un regard profond sur la vie des habitants de Plouhinec mais aussi de l’ensemble des capistes qui trouveront ici une part importante de leur histoire commune. Il aura fallu trois ans à Jean-Jacques Doaré pour composer ce deuxième volume de 424 pages avec plus de 600 documents (photos, plans, peintures) et les dessins de Charles Kérivel et Claude Bourdon qui en assuré la mise en page.

Ce livre « Plouhinec Autrefois » a été remis à la commune. « C’est un vrai livre d’histoires, d’histoires de la commune et de ses habitants, réalisé qu’avec l’aide de bénévoles » indique Jean-Jacques Doaré. Un voyage dans la commune et son passé Jean-Claude Hamon a félicité l’auteur Jean Jacques Doaré et l’association : « On peut être fiers du travail réalisé et que maintenant Plouhinec soit une commune à avoir aujourd’hui une histoire qui est écrite, pas dans le marbre mais presque. Avec Ménez Drégan, on a tout un panel d’histoires, une identité propre, qui est mise en page. Bravo pour ce travail exceptionnel ». L’ouvrage est disponible dans les librairies d’Audierne et du Cap Sizun. Texte et photos : Bruno Lebreton – Sylvie Rémy

Comment choisir l’un des deux livres par Bruno Lebreton

Commencez par les thèmes qui vous attirent le plus !

Tome 1

  • Au temps des fourniers
  • Tournez moulins!
  • Le domaine de Locquéran
  • La guipure d’Irlande sur fond de crise sardinière
  • l’Anse de Pors Poulhan
  • La station de sauvetage de Pors Poulhan
  • Exit Kerydreuff !
  • Bruleurs de goémon
  • Les bateliers du Goyen
  • Les ponts d’Audierne
  • Autour des points d’eau
  • Histoire d’eau
  • Poulgoazec, XIXesiècle : un hameau insalubre
  • L’abri du marin de Poulgoazec
  • Le centre
  • Les intrus
  • Sale temps pour la flottille
  • La fortification du littoral
  • Résistance
  • Sortie de guerre

A noter dans ce tome une part importante consacrée à la seconde guerre mondiale.

Tome 2

  • Sur la voie du train patates
  • l’église Saint-Vinoc
  • Saint Julien.Naissance d’une paroisse
  • D’une chapelle à l’autre
  • C’est la fête!
  • Poulgoazec : du havre au port
  • Poulgoazec : vers une zone portuaire
  • Au service du public
  • Route pêche…
  • Regard d’artiste
  • Les écoles du bourg
  • Les écoles de Poulgoazec
  • les fritures
  • La grève!
  • Paysans commerçants et artisans
  • Urbanisation
  • Corps de garde et batteries du littoral
  • Et avant?

Les conserveries, le port, la pêche à Plouhinec et dans les communes du Cap-Sizun sont largement développés ici.

Par le choix des thèmes traités, la rigueur de l’auteur, les deux tomes de Plouhinec Autrefois dépassent largement les limites de l’histoire de cette commune pour devenir un élément majeur de la compréhension de l’histoire de la Cornouaille.

Malheureusement édité à peu d’exemplaire (comme le regretté livre Pointe de Cornouaille 1940-1944), par cette petite association de passionnés, il ne sera pas disponible pour tous.

Plouhinec autrefois Tome 1 : 375 pages, paru en 2003 toujours disponible, 58€

Plouhinec autrefois Tome 2 : 421 pages, sorti en novembre 2012, 59€

 


Journal d’hiver
Journal d'hiver

Journal d’hiver

C’est par ces lignes que nous connaissons l’anecdote : un jeune artiste résidant dans l’île de Sein confie une trentaine de monotypes à son ami gardien du légendaire phare d’Armen où il les monte, leur consacrant pendant les mois d’un hiver un acharné travail d’écriture, poussant des mots «jusqu’au bord du gouffre».
L’auteur avait gardé des copies de ses poèmes, et l’artiste en avait fait un livre unique, demeuré inédit. C’est ce superbe document que nous publions, cinquante ans plus tard.

Par Jean Pierre ABRAHAM et Yves MARION

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Journal d'hiver

Journal d’hiver

«Ces dessins sont beaux. La pauvreté des moyens employés accroît leur force, peut-être. “Je n’ai plus, m’écrit Marion, que cette encre et ce papier à lettres. Je ne puis m’acheter le moindre matériel.” Mais il a utilisé une plaque de verre pour appliquer son encre sur le papier, et obtenu des rythmes étonnants. Durant de longues heures j’ai regardé cette première série, qu’il a intitulée, un peu cavalièrement il me semble, la Mer à voir.

Les dessins sont liés, forment une suite organisée de façon précise, qu’il importe de pouvoir contempler d’un seul coup d’œil. Marion, je pense, eût été satisfait de me voir à quatre pattes dans ma chambre, les dessins alignés sur le plancher, promenant au-dessus d’eux ma lampe, à la manière des explorateurs qui déchiffrent sur les murs d’une grotte des signes mystérieux.» (Armen, 1967)

C’est par ces lignes que nous connaissons l’anecdote : un jeune artiste résidant dans l’île de Sein confie une trentaine de monotypes à son ami gardien du légendaire phare d’Armen où il les monte, leur consacrant pendant les mois d’un hiver un acharné travail d’écriture, poussant des mots «jusqu’au bord du gouffre».


Pilotes du Cap Sizun
Pilotes du Cap-Sizun

Pilotes du Cap-Sizun

Le Cap-Sizun a vraisemblablement toujours connu des pilotes.

Les parages dangereux du Raz et de la Chaussée de Sein, l’inhospitalité de la Baie d’Audierne et la difficulté d’accès au port d’Audierne, seul abri entre Penmarc’h et le Raz de Sein, ont amené très tôt certains pratiques à mettre leur connaissance de la côte au service des navigateurs.

Le Cap Sizun étant en outre passage obligé pour les navigateurs venant du sud de l’Europe et se rendant dans les îles britanniques ou dans le nord de l’Europe.

Par Michel BESCOU et Christian BOLZER

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Ce livre répertorie les pilotes du Cap-Sizun du XVIIIè siècle à nos jours et décrit certaines de leurs missions quand elles sont parvenues jusque nous. Si les pilotes ont été nombreux au XVIIIè siècle (les maîtres de barque étaient en général aussi pilotes de par la similitude des conditions d’obtention des brevets) au XIXè siècle il y avait 6 pilotes à l’île de Sein et 4 à Audierne.

Quatrième de couverture

Quatrième de couverture

L’activité des pilotes dans le Cap-Sizun prenant fin vers 1930. Avant de parler des pilotes capistes nous abordons l’histoire du pilotage en France et de sa réglementation en analysant les différents textes fondateurs. L’ordonnance de la Marine du mois d’août 1681 (Colbert) en étant l’un des plus majeurs.

Au XVIIIè siècle les examens pour être maître de barque ou pilote sont très similaires ainsi que les conditions de navigation nécessaires pour obtenir les brevets. Les maîtres de barque seront ainsi presque tous pilotes et au cours du siècle on en dénombre 92 capistes avec une particularité, il n’y a pas de sénans et pourtant il y avait des pilotes à Sein comme on le verra dans le chapitre suivant. La difficulté était de retrouver pour ces 92 pilotes autre chose qu’un nom, une filiation et une date de naissance.

Pour une vingtaine d’entre eux, les archives de la marine et les archives nationales nous ont livré quelques anecdotes souvent rapportées par les différents commissaires aux classes. Ainsi pour : Clette Porlodec en 1725, Joseph Le Gouil en 1726, Jacques Riou en 1727, Hervé Salaun en 1730, Jean-François Blouch en 1737, Michel Kérisit en 1741, Eutrope Porlodec en 1744 et Jacques Piriou en 1770.


La terre aux sabots
La terre aux sabots

La terre aux sabots

« Douar ar boutoù-koad » narre avec de nombreux détails la vie quotidienne des « habitants des campagnes » pendant la Révolution, l’Empire, la Restauration des Bourbons, et une partie du règne de Louis-Philippe.

Par Pierrick CHUTO

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EXTRAITS :

En 1790, la Révolution crée les départements, les districts, les cantons, les communes. La Bretagne disparaît en tant que province. Elle est remplacée par cinq départements, eux- mêmes divisés en districts, cantons et communes.

Une décision administrative peu réfléchie rattache Plonéis au district de Pont-Croix, bourgade qui semble bien lointaine. Les Thomas comme nombre de leurs voisins ne s’y sont jamais rendus. Il aurait été plus simple de réunir la commune au district de Quimper, comme pour Guengat, commune voisine . Le choix de Plogastel comme chef-lieu du canton est plus judicieux.

Le procureur annonce à quelques notables que le district de Pont-Croix a enjoint aux municipalités de faire démolir les fourches patibulaires, les armoiries et autres intersignes de féodalité. Trois hommes se rendent au lieu-dit parc ar justissou et font tomber les deux malheureux poteaux qui n’ont pas soutenu de corps suppliciés depuis bien longtemps. C’en est fini du droit de haute justice détenu par le seigneur de Kervent.

« Les curés et autres ecclésiastiques publics » sont convoqués à Quimper, mais celui de Plonéis a déjà fait savoir qu’il préfére être poursuivi comme « perturbateur de l’ordre public », plutôt que de se compromettre avec les intrus. En octobre 1790, avec plusieurs prêtres, il a signé une protestation attribuée post-mortem au défunt évêque. Convoqué à Pont-Croix, il a souligné qu’il y adhérait « en ce qui concerne la religion et la conscience », mais qu’il ne se mêlait pas du temporel

L’administration de Pont-Croix se lamente, car elle estime que le département impose de façon arbitraire les contribuables. Elle fait valoir que dans certaines municipalités du district, l’on compte presque autant de mendiants et de nécessiteux que de citoyens.

« Qui peut ignorer la stérilité de notre terrain qui manque à la fois de bois, engrais et pâturage, et dévoré par les vents brûlants de la mer, ne produit que des récoltes défectueuses et ne peut fournir aux malheureux colons que les secours de première nécessité ?»

Au 22 mars 1793, le recrutement est complet, mais plusieurs vaillants soldats du district de Pont-Croix partent pieds nus et sans habits. Les plus chanceux sont équipés d’une pique.

Le jeudi 17 octobre 1793, en compagnie de tous les jeunes citoyens et veufs sans enfants, Louis-Marie Thomas doit se rendre à Pont-Croix. Une levée en masse a été décidée le 23 août et « tous les Français sont en réquisition permanente pour le service des armées ». Le bourg est bien calme, le marché n’est plus approvisionné par les paysans et les boutiques sont vides. La loi dite du maximum fixe le prix de tous les produits, qu’il s’agisse de la viande ou des sabots, en passant par le tabac. La valeur de l’assignat ne cesse de baisser et les gens des campagnes résistent en ne vendant plus leurs récoltes. Elles ont pourtant été satisfaisantes si on excepte le blé noir. Les bourgeois de Pont-Croix s’en prennent à Louis-Marie et ses amis auxquels ils reprochent leur cupidité.

Un boucher les agresse verbalement, car faute de pouvoir acheter le bétail sur pied, il a fermé sa boutique.

Le directoire du district n’a pas les moyens matériels d’enrôler de suite tous ces nouveaux soldats, de les habiller et de les nourrir. Renvoyés dans leurs communes, ils doivent se tenir à la disposition de la patrie avant « l’assemblée militaire » prévue à Douarnenez le 2 novembre 1793.

Les administrateurs du directoire de Pont-Croix voient s’éloigner avec soulagement cette troupe peu reluisante, scindée en deux régiments. Les soucis s’accumulent sur leurs épaules et ils se débattent au milieu des ordres contradictoires du département. Avec quels fonds vont-ils faire descendre les soixante cloches et les transporter dans les ports voisins ? Si certaines chapelles ne sont pas achetées, il faudra les détruire, mais la démolition coûte cher, comme l’expédition de l’argenterie vers Brest ou vers l’hôtel des Monnaies à Paris. La solution serait de reprendre aux marguilliers l’argent qu’ils sont soupçonnés d’avoir détourné des coffres des églises.

Le directoire s’inquiète de la pénurie des biens de consommation dans des villes comme Pont-Croix, Audierne et Douarnenez, et il considère qu’elle résulte de l’inertie paysanne et de manœuvres contre-révolutionnaires. Il ordonne des patrouilles sur les routes afin d’arrêter tous les transports de grains et denrées de première nécessité. Les maires ont l’ordre de rappeler que la consommation personnelle autorisée est limitée à une livre et demie de pain par jour.

La Terreur est toujours à l’ordre du jour. Les représentants du peuple en mission monopolisent le pouvoir au détriment des instances départementales. Ils écrivent courrier sur courrier au district pour que les jeunes partent au combat, mais à la condition qu’ils soient correctement équipés. Comme Pont-Croix ne possède pas de guêtres et de fusils en nombre suffisant, aucune recrue n’a encore quitté sa famille en avril 1794.

Le district de Pont-Croix, dirigé par des hommes raisonnables, est le théâtre de peu de débordements. Pour assurer sa tranquil lité il envoie des messages au Comité de salut public à Paris :

« La masse du peuple est révolutionnaire et la paix et la tranquillité règnent dans tout le district ».

Le 22 mai 1794, 26 administrateurs du département du Finistère sont guillotinés à Brest. Le premier supplicié est le juge Piclet, du district de Pont-Croix. Il laisse 2 garçons qui, d’après sa veuve, « sacrifient journellement leur sang pour le salut de la République »

HISTOIRE :

Témoin de son temps, Louis-Marie Thomas, cultivateur à Plonéis en Basse-Bretagne, a connu l’Ancien Régime, la Révolution, l’Empire, la Restauration des Bourbons et la Monarchie de Juillet.

Le récit de sa vie et de celle de ses proches permet de mieux comprendre ce qu’était l’existence des habitants des campagnes, corvéables et imposables au bon vouloir des gouvernants.

Dans une démarche originale, l’auteur utilise les archives poussiéreuses de l’époque pour faire revivre des êtres de chair et de sang, humbles héros d’une histoire vraie qui se lit comme un roman.

Site de l’association de Saint-Alouarn: http://www.chuto.fr/

 


Le Cavalier de la Mer
Le cavalier de la mer

Le cavalier de la mer

 

La vie d’un ancien médecin de marine installé dans une petite ville du bout du monde. Anecdotes et portraits truculents se greffent sur l’histoire d’un amour atypique, servie par une plume incisives et érudite.

Par Jeanne NABERT


Plogoff-L’apprentissage de la mobilisation sociale

Plogoff-L'apprentissage de la mobilisation sociale

Plogoff-L’apprentissage de la mobilisation sociale

Malgré leur relative inexpérience de la lutte sociale, les opposants ont créé un réseau de comités locaux d’information sur le nucléaire (CLIN) ….. un vigoureux travail d’apprentissage socio-politique …

Plogoff-L'apprentissage de la mobilisation sociale

Plogoff-L’apprentissage de la mobilisation sociale

Par Gilles SIMON


Les Guetteurs de l’Iroise
Les guetteurs de l'Iroise

Les guetteurs de l’Iroise

L’histoire des guetteurs qui surveillèrent nos côtes pendant la Révolution de l’Empire, les techniques qu’ils utilisèrent, restaient assez méconnues. Henri Chalm a tenté de les faire revivre dans un travail qui se voulait plus synthétique qu’exhaustif…

Par Henri CHALM

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Les guetteurs de l'Iroise

Les guetteurs de l’Iroise

L’histoire des guetteurs qui surveillèrent nos côtes pendant la Révolution de l’Empire, les techniques qu’ils utilisèrent, restaient assez méconnues. Henri Chalm a tenté de les faire revivre dans un travail qui se voulait plus synthétique qu’exhaustif.


Un Maire aux fourneaux
Un maire aux fourneaux

Un maire aux fourneaux

 

La cuisine est un moment partagé. Un moment important puisqu’il est bénéfique à notre santé physique et mentale. Cuisiner, c’est bien plus que se donner à manger…

Par Didier GUILLON

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Un maire aux fourneaux

Un maire aux fourneaux

Un Maire aux fourneaux 147 recettes faciles à réaliser, une cuisine à la fois simple et gouteuse, ses règles d’or pour une alimentation saine, ses bonnes méthodes pour bien manger… Préface de Olivier Belin, Propriétaire, chef de cuisine de l’Auberge des Glazicks de Plomodiern .


Audierne et le Cap Sizun sous la révolution
Audierne et le Cap-Sizun sous la Révolution

Audierne et le Cap-Sizun sous la Révolution

Tournant le dos au traditionnel récit chronologique, ce nouvel ouvrage prend le parti de proposer, au fil d’une quarantaine d’entrées, une approche thématique de la Révolution à Audierne et en Cap Sizun. Les petits et les grands évènements de la vie quotidienne des Capistes sous la Révolution.

Par Paul CORNEC

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Le Cap-Sizun mérite régulièrement la citation dans les ouvrages consacrés à l’histoire de la Révolution en Bretagne. En effet, un événement majeur se déroule à Audierne le 10 août 1789, moins d’un mois après la prise de la Bastille : la fédération de six paroisses, à l’extrême pointe de l’un des districts les plus éloignés de la capitale.

« Ainsi naissait, écrit Jean Savina, à l’extrême pointe de l’Armorique, la fraternisation municipale qui devait s’étendre à toute la France. Il convient de remarquer que la fédération capiste précédait de trois mois la fédération dauphinoise d’Etoiles, de cinq mois la fédération bretonne de Pontivy et de onze mois la grande Fédération nationale. »

Cette réunion d’Audierne fait donc de la Bretagne la province-mère de l’idée fédérative, qui culminera le 14 juillet 1790 sur le Champ de Mars à Paris.

Au-delà du titre honorifique qu’elle constitue, cette fédération met surtout en exergue que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le Cap-Sizun n’est pas un pays perdu au fin fond de la République, bien au contraire. Ses élites sont imprégnées de l’esprit des Lumières et, dès 1788, elles partagent les revendications réformatrices que le Tiers défend à Rennes contre le haut Clergé et la Noblesse. A l’aube de la Révolution, Audierne, et le Cap-Sizun sont aux avant-postes.

Autre caractéristique de la Révolution dans le Cap-Sizun, la matérialité de l’onde de choc, dans la vie quotidienne des Capistes, des grands événements révolutionnaires.

Sans doute tous les districts ressentent-ils le poids des réquisitions qui frappent la population à partir de l’entrée en guerre de la France en avril 1792. Mais sans doute pas également. Car le Cap, plaident ses administrateurs à longueur de courriers, connaît une misère plus affreuse que n’importe quelle autre partie du district. Les mendiants et vagabonds s’y comptent par centaines, le commerce y est ruiné comme en témoigne l’état d’indigence des deux villes du ressort, Pont-Croix et Audierne. Les foires vivotent, les chemins sont dans un état déplorable, les loups hantent les landes du Cap.

Toutes les communes capistes, certaines plus que d’autres, vont voir, par charrettes entières, leurs maigres ressources prendre le chemin des magasins militaires et civils : grains, bétail, chevaux, chiffons, cuir, tout est absorbé par l’effort de guerre. Le bois, denrée essentielle au chauffage et à la cuisine mais si rare en Cap-Sizun, va quasiment disparaître, englouti par les chaudières à salpêtre de Pont-Croix. Les hommes qui ne sont pas frappés par la conscription vont devoir assumer sur place des corvées qu’ils croyaient révolues. Les « métiers » nécessaires à l’effort de guerre vont être particulièrement sollicités, les marins bien sûr, mais aussi les forgerons, les maçons, les fourniers, en passant par les stratégiques cordonniers, chargés de fournir des souliers aux défenseurs de la Patrie.

Mais si ces maux sont partagés par tous les districts, même inégalement, le caractère éminemment maritime du Cap-Sizun va lui faire subir les malheurs de la guerre plus intensément que d’autres régions du Finistère ou de Bretagne.

Dans un premier temps, la protection de son littoral contre la menace anglaise motive la réactivation des anciennes batteries et la construction de nouvelles. Autres éléments de ce dispositif défensif, des mâts de signaux se dressent bientôt sur nos côtes. Lorsque, après moult tergiversations, les canons sont enfin pointés vers la baie, arrivent les canonniers, étrangers au Cap, dont les exactions continuelles contre la population capiste deviennent une véritable plaie. Ces dizaines de volontaires, plus de deux cents soldats, doivent être nourris sur le pays, et, par défaut de caserne, souvent logés chez l’habitant, avec lequel ils se comportent en implacables garnisaires.

Pour permettre à nos gardes nationales, aux canonniers volontaires et aux gardiens des signaux de défendre nos côtes contre l’insulte de l’ennemi, les administrateurs locaux se démènent pour obtenir d’indispensables et rares fusils. Souvent en vain car, pour l’équipement comme pour les subsistances, les combattants du front sont prioritaires.

Puis tonnent les canons, lors des combats navals qui souvent se concluent sur les grèves, sous les yeux des Capistes massés sur la côte. Et l’esprit des Lumières n’imprègne pas tous ces riverains, qui souvent conservent leur atavisme séculaire, faisant leur profit des nombreux naufrages, véritables fortunes de mer, au sens littéral du terme, pour nos populations miséreuses.

Si les quelques vols avec violence et autres voies de fait que connaît le Cap s’apparentent plus aux tristes exploits de « chauffeurs » qu’à des actions de véritables chouans, prêtres « jureurs » et administrateurs républicains doivent pourtant se méfier d’un environnement hostile. En effet, si les premiers pas de la Révolution sont généralement accompagnés par les paroissiens capistes – les cahiers de doléances en témoignent – ceux-ci lui tournent ensuite le dos lors de la radicalisation de la politique anti-religieuse. Face aux deux villes bleues, Audierne et Pont-Croix, sièges des pouvoirs administratifs et militaires, les campagnes du Cap profond s’érigent en sanctuaire pour les prêtres insermentés qui savent pouvoir s’y soustraire aux poursuites.

Seconde césure entre les Capistes et la Révolution, les incessantes levées d’hommes, dirigées vers Brest pour fournir les équipages des vaisseaux de la République, ou recrutés pour les armées révolutionnaires. Rapidement, déserteurs et insoumis, autochtones ou non, trouvent en Cap-Sizun abris et complicités. Malgré ses Sociétés populaires, ses Comités de surveillance, puis les mesures paroxystiques de la Terreur, les autorités sans-culottes ne parviendront jamais vraiment à prendre le dessus au-delà des murs des deux villes.

Pourtant, dans le grand chambardement général, la vie va, avec ses noces et son cortège de fêtes nouvelles, ses programmes de grands travaux qui permettent de faire entrer quelque ressource dans les masières les plus démunies. C’est cette vie au jour le jour que nous avons tenté de retracer ici, une vie souvent misérable, à la limite de la survie mais, pour la première fois, ouverte sur un immense espoir…

Au lieu d’un récit chronologique de la Révolution à Audierne et dans le Cap-Sizun, nous avons pris le parti d’une approche thématique, brossant en une quarantaine d’entrées (citées en caractères gras ci-dessus) et quelque 420 pages, l’Histoire en train de se faire. Nous y avons volontairement laissé la parole à ses acteurs. En effet, la pratique « dans le texte » de la prose de l’époque, souvent déclamatoire, parfois emphatique, génère une vraie proximité avec ces hommes qui s’agitent sous nos yeux. Et montre que les grandes tirades enflammées n’étaient pas l’apanage des tribuns parisiens, dont cette période fut prodigue.


Femmes de Plogoff
Femmes de Plogoff

Femmes de Plogoff

Il y a trente ans, la population de Plogoff et les habitants du Cap Sizun se révoltaient contre l’ouverture d’une enquête d’utilité publique sur la construction d’une centrale atomique de 4 tranches de 1 300 mégawatts à la Pointe du Raz…

Par Renée CONAN et Annie LAURENT


Sauveteurs du Cap les Autret
Les sauveteurs du Cap les Autret

Les sauveteurs du Cap les Autret

De véritables dynasties de sauveteurs ont été révélées par la création en 1865, de la 1ère société nationale de sauvetage la SCSN.

Par Christian BOLZER et Michel BESCOU

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Les sauveteurs du Cap les Autret

Les sauveteurs du Cap les Autret


Les Guetteurs de Tévennec

Les guetteurs de Tévennec

Les guetteurs de Tévennec

Ce roman historique a pour cadre le pays du Cap -Sizun et la région de Quimper. Il évoque la vie quotidienne des Capistes pendant la seconde guerre mondiale à travers le combat des résistants qui ont lutté contre l’envahisseur allemand.

Par Jean DANZE

Sauvetage en Cap Sizun
Sauvetage en Cap-Sizun

Sauvetage en Cap-Sizun

Depuis toujours la baie d’Audierne, le Raz de Sein et la chaussée de Sein, au delà de l’île du même nom, ont été le théâtre de très nombreux naufrages.Le sauvetage est pour les habitants du Cap Sizun une seconde nature. Ainsi, dès la création de la première société nationale de sauvetage en France, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés, Audierne et Sein ont été dotées d’une station et d’un canot.

Par Michel BESCOU – Musée Maritime du Cap Sizun


Cap Sizun
Cap Sizun

Cap Sizun

A l’extrème ouest de la Bretagne, le cap Sizun, avec ses falaises de soixante dix mètres de hauteur, forme un vieil éperon de pierre qui s’achève par la pointe du Raz. Par le sentier côtier …

Par Jean Pierre ABRAHAM – Illustration Rémi LE BERRE


Immo-Râles
IMMO RALES

IMMO RALES

Quels liens entre le cadavre de Lespoul et celui de Poulguidou …

Urbanisation sauvage, pollution, écologie, tourime de masse, amitiés et souvenirs d’enfance, sont les ingrédients de ce nouveau polar avec pour décors de fond, le Cap Sizun en Bretagne et le Maroc …

Par Michèle NADAUD – Montagne


Audierne autrefois
Audierne autrefois

Audierne autrefois

Jean Couic et Daniel Guézingar nous parlent d’un temps que les moins de cent ans ne peuvent pas connaître. Dans les années 1960, ces deux Audiernais bon teint signèrent une cinquantaine de billets dans le bulletin paroissial d’Audierne, dans lesquels ils restituaient avec talent l’atmosphère de leur jeunesse audiernaise, au début du XXème siècle …

Par Paul CORNEC

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Audierne autrefois

Audierne autrefois


Hyacinthe Le Carguet
Hyacinthe Le Carguet

Hyacinthe Le Carguet

Un nouvel ouvrage dédié au patrimoine du Cap-Sizun :

« Superbe travail de collectage de Paul Cornec, vie, travail, traditions dans le Cap Sizun »

HYACINTHE LE CARGUET (1847-1924)
UN PASSEUR DE MEMOIRE EN CAP-SIZUN.

Par Paul CORNEC – Editions du Cap Sizun

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«Spécialisée dans l’espace, son infatigable activité embrassait toutes les périodes. Personne n’a mieux connu ni plus contribué à faire connaître tout le pays qui s’étend depuis Pont-Croix jusqu’au Raz, et même au delà, jusqu’à l’extrémité de la chaussée de Sein. Il avait assisté à la transformation graduelle de ce pays et sa mémoire était seule à conserver le souvenir de choses très vieilles, disparues peu à peu depuis quarante ans, et que personne, désormais, ne saura plus.»

Hyacinthe Le Carguet

Hyacinthe Le Carguet

Né à Pont-L’Abbé en 1847, Hyacinthe Le Carguet fut percepteur à Audierne de 1880 à 1911. Il y mourut en 1924, à l’ombre du clocher de Saint-Raymond, laissant derrière lui une œuvre originale et abondante, pourtant peu connue du grand public capiste.

«Antiquaire» et fouilleur impénitent, ce vice-président de la Société Archéologique du Finistère fournira un nombre impressionnant de contributions au Bulletin de cette prestigieuse société savante, sur un Cap-Sizun encore «dans son jus». Dans la Revue des Traditions Populaires, il prendra les habits de l’ethnographe pour nous livrer de véritables petits bonheurs sur le Cap et les Capistes de la fin du 19e siècle, leurs dures conditions de vie, leurs étonnantes superstitions.

Hyacinthe Le Carguet fut le scribe providentiel du pen-ar-bed capiste, le témoin exclusif que peuvent à juste titre nous envier nos voisins bigoudens, et bien d’autres, aujourd’hui veufs d’un tel chroniqueur. Dans cet ouvrage très dense ( 334 pages au format 22 x 28) Paul Cornec reconstitue la biographie du percepteur et le situe dans son époque. Son œuvre, majoritairement réunie dans cet ouvrage, constitue un pan important de la mémoire capiste, un témoignage unique et précieux.

Parmi les dizaines de textes inclus dans ce nouvel opus:

  • La fête des morts au Cap-Sizun et à l’Ile de Sein.
  • Superstitions du Cap-Sizun: an drouk-avis, le mauvais œil.
  • Le Raz de Sein et les phares.
  • Le mousse d’Audierne.
  • Météorologie populaire du Cap-Sizun.
  • Les clés et le culte de saint Tugen.
  • La peste de Lescoff.
  • L’église de Monsieur sainct Rumon d’Audierne.
  • La légende de sainte Evette, patronne des pêcheurs de la baie d’Audierne.
  • Messire Le Gallo, recteur de l’Isle-Saint.
  • La chapelle de saint They-ar-Raz Les vases enfouis pour maléfices dans le Cap-Sizun.
  • La morue du Raz de Fontenoy, etc. etc.

Et les célèbres gwerziou Flod Goaien (la gwerz Penmarc’h), La sône des cacous, Drouk Lescon (La peste de Lescoff), et la gwerz considérée comme le chant national de Plogoff, Channik an Ormant, Jeannette Le Nortman, que Le Carguet recueillit in extremis, avant que n’en disparurent les ultimes dépositaires.

A découvrir ou à relire, à petites doses ou sans retenue! Du Cap pur jus!


Carnet de Voyage – L’Ile de Sein
Carnet de voyage-Ile de Sein

Carnet de voyage-Ile de Sein

Michelle Gellé, photographe amateur, livre ici ses impressions photographiques sur ce « caillou » du bout du monde, du soleil levant au soleil couchant.

En partance pour Sein, ami visiteur retourne-toi avant d’accoster …. « Béatrice Kemgen »

Par Michelle GELLE


L’esprit du buffet
L'esprit du buffet

L’esprit du buffet

 

Un petit musée dans la campagne bretonne, presque au bout de la terre…. Dans la cuisine, un buffet plus que centenaire est « habité ». Son locataire ? Un esprit… Il parle et raconte jadis, les potins de ce temps et aussi les aventures extraordinaires de Yann…

Par Claude TRIVIDIC-Editions Cloître


Cap-Sizun-Au pays de la Pointe du Raz et de l’île de Sein
Cap-Sizun

Cap-Sizun

Entre la baie d’Audierne et la baie de Douarnenez, le Cap Sizun s’avance, plein ouest. Au large c’est l’île de Sein, puis le phare d’Armen.

Par Serge DUIGOU et Jean-Michel LE BOULANGER


Le marteau du Diable-Les sorcières du Cap Sizun
Le marteau des sorcières

Le marteau des sorcières

Eté 1675, depuis deux mois la Basse-Bretagne est à feu et à sang. Les Bonnets Rouges contestent dans la violence les nouvelles taxes que Colbert prétend imposer au royaume…

Dans le lointain Cap Sizun, des meurtres étranges se produisent au crépuscule, selon un sinistre rituel…

Par Paul CORNEC-Editions du Cap Sizun


Armen
Armen

Armen

Jean-Pierre Abraham a été gardien du phare d’Armen pendant trois ans. Récit envoutant des heures et des jours d’une solitude à deux, dans laquelle espace et temps se confondent.

Par Jean Pierre ABRAHAM-Editions Le tout pour le tout


Audierne et le Cap-Sizun
Audierne et le Cap-Sizun

Audierne et le Cap-Sizun

Un album de cartes postales anciennes, qui illustre la vivante diversité du Cap-Sizun, entre terre et mer.

Par Jacques TALBOT-Editions Alain Sutton


Monographie de Cléden-Cap-Sizun
Monographie de Cléden-Cap-Sizun

Monographie de Cléden-Cap-Sizun

Monographie d’un paroisse et d’un commune de la presqu’île du Cap Sizun.

Par Daniel BERNARD


Balades découvertes en bord de mer d’Esquibien
Balades découvertes en bord de mer d'Esquibien

Balades découvertes en bord de mer d’Esquibien

Tout, tout, tout sur le littoral d’Esquibien, ses particularités, les activités de la côte et de l’estran…

Edité par Association Culture et Patrimoine d’Esquibien


Saint-Tujan au Cap-Sizun
St Tujan

St Tujan

Par le chanoine H. PERENNES-Editions Imprimerie Cornouaillaise


Plouhinec et Poulgoazec

Monographie des deux paroisses.

Par le chanoine H. PERENNES-Editions Imprimerie Cornouaillaise


Notice sur Pont-Croix
Notice sur Pont-Croix

Notice sur Pont-Croix

Par Auguste TEPHANY


Plozevet-Notice sur la paroisse
Plozevet-Notice sur la paroisse

Plozevet-Notice sur la paroisse

Par le chanoine Henri PERENNES


Contes du Cap-Sizun
Contes du Cap-Sizun

Contes du Cap-Sizun

Editions A. et Jean MAISONNEUVE Paris


Bretons de Plozévet
Bretons de Plozévet

Bretons de Plozévet

Par André BURGUIERE


Meilars-Confort ses monuments, son histoire-Mahalon une paroisse finistérienne
Meilars-Confort ses monuments, son histoire-Mahalon une paroisse finistérienne

Meilars-Confort ses monuments, son histoire-Mahalon une paroisse finistérienne

Par l’Abbé Corentin PARCHEMINOU


La Révolution au fond du Cap Sizun
La Révolution au fond du Cap Sizun

La Révolution au fond du
Cap Sizun

Par l’Abbé Corentin PARCHEMINOU


Ile de Sein-Promenades et découvertes
Ile de Sein-Promenades et découvertes

Ile de Sein-Promenades et découvertes

Par Jos FOUQUET


La Rose d’Audierne
La rose d'Audierne

La rose d’Audierne

Cet ouvrage, réédition d’un livre paru en 1885, regroupe trois nouvelles régionalistes. La première, « La rose d’Audierne », évoque la double passion dont est l’objet la blonde Yvonnette, dans le milieu des marins audiernais.

Par E. PARMENTIN

 

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1 réponse

  1. person dit :

    Dans son livre « HISTOIRE DE LA révolution EN BRETAGNE » -tome 1: 1788-1792 (ed morvan), A du Chatellier évoque le retour d’exil, de BRUXELLES à AUDIERNE,, en 1830, de m GUEZNO. Dans le grenier de sonancienne demeure, acquise par m PASTOL, notaire, il retrouva 5 malles remplies d’énormes liasses de papier qu’il confia à l’auteur pour témoigner de ces temps révolutionnaires.

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