L’Eglise St Onneau
Elle date de la seconde moitié du XVIè siècle et a été remaniée au XVIIème siècle.
Elle comprend une nef de six travées avec bas-côtés terminée par un choeur peu profond à chevet polygonal. Deux chapelles en ailes forment un faux transept au droit de la sixième travée qui est plus large ; celle du sud est partagée en deux par deux arcades et une architrave.
La façade ouest est de la même famille que Plouhinec, Confort, Saint-Tugen, Cléden et Plogoff, avec sa porte en anse de panier sous un arc ogival, contre-courbe et faux gable reposant des culots. Le clocher, d’une grande élégance, ne porte pas de galerie ; à la base de la flèche, tympans ajourés et pinacles ; tourelle d’escalier octogonale contre la face nord.
Le porche sud, voûté sur arcs ogives très bombés avec liernes longitudinale et tansversale, porte des inscriptions.
Trois autels latéraux, dont deux avec retables à colonnes lisses et fronton ; l’Ange gardien, peinture sur toile, à celui du nord, le Rosaire sans Catherine de Sienne, peinture sur toiles, à celui du sud.
Chaire à prêcher du XVIIIè siècle ; panneaux peints et dorés, abat-voix avec l’Ange à la trompette.
Tribune à panneaux polychromes (arabesques et onze bustes en médaillons, bois polychrome).
Fonts baptismaux anciens en granit.
Deux confessionnaux cintrés et à demi-dôme galbé.
Statues anciennes : Christ en croix, Saint Onneau en évêque et sainte Edwette aux trois couronnes, en bois polychrome. Pieta en albâtre de la fin du XVème siècle (C. volée en janvier 1980 et retrouvée au Chili en 2008).